Afficher Amérique du sud sur une carte plus grande

samedi 28 juillet 2012

Trek de Santa Cruz, Cordillere des Andes

Nous sommes dorénavant 3 avec Julie, que nous avons retrouvé sans problème à l'aéroport. De Lima (ville ou on ne s'attarde pas, trop fatigué pour affronter une capitale), nous rejoignons le centre du Pérou afin de faire le trek de Santa Cruz : 4 jours, 4750 m d'altitude maximum, 2200m de dénivelé total.
La journée de préparation se résume en l'achat de cup-noodle, purée de papas, flocons d'avoines, bonnets péruviens et en la location de tente, duvets, popote, et carte.
Jour 1 : une voiture (de 5) où nous sommes 7 nous emmène au village de Cashapampa. 900 m de dénivelé, à 3000m d'altitude, 6h de marche avec 15 kg sur le dos, ça coupe le souffle et les jambes. Pour bien commencer, on s'est trompé de chemin. Mais nous apprenons de nos erreurs, et par la suite, nous suivrons toujours les crottes de mulets ! Il faut savoir que la plupart des trekkeurs se délestent de toutes sortes de choses utiles et inutiles en trek sur le dos des pauvres bêtes, moyennant quelques soles (1€ = 3,5 soles). Les paysages sont superbes. Epuisés, on se couche avec le soleil (18h).





Jour 2 : levé avec le soleil vers 6h. Après avoir passé un 1er lac et chercher en vain un 2eme lac (finalement asséché) nous traversons un désert de sable avec un vent à décorner les bœufs. Nous arrivons de bonne heure au pied de notre ascension du jour : 500 m de dénivelé bien raide qui nous amène à bout de force à notre campement, au pied de l'Alpamayo (5950 m). Ici, plus de soleil après 16h30, nos bouteilles se sont transformés en bloc de glace, et notre tente était cartonnée de gel le matin. Bah oui, fallait s'y attendre à 4350m, il gèle fort la nuit.





Jour 3 : changement de plan, nous divisons la grosse journée de prévue en 2 jours. Donc c'est jour de repos, on attend longtemps le matin afin de prendre le ptit-déj au soleil. Vers 11h, la tente est dégelée et nous partons pour 2 h...de descente et de plat. Ceci nous a permis de profiter du soleil, se laver entièrement dans les rivières glacées de montagne, faire un peu de lessive, manger chaud midi et soir, jouer aux échecs (merci Anne-Flore).

Jour 4 : attention, ça rigole plus, on attaque l'ascencion dès 8h, pour atteindre le col de Punta Union à 4750m d'altitude. Henri conserve le maillot à pois rouges. Le panorama nous coupe le peu de souffle qui nous reste. La descente moins physique nous permet d'apprécier un nouveau décor. Julie a un rhume, faut croire qu'il fait meilleur en Normandie qu'ici.  



Jour 5 : on est au top, levé avant le soleil, car on doit rejoindre Vaqueria avant midi pour être sûr de pouvoir revenir à notre point de départ en collectivo. Nous traversons un vallon boisé verdoyant où coule une jolie petite rivière, puis des villages de montagne avec beaucoup de champs. La différence entre les 2 vallées est saisissante : une sauvage, inhabitable et l'autre mignonne tout plein. Nous sommes à l'heure pour le minibus. Le trajet est presque aussi dur que le trek : 3 h de piste avec un col à 4600m, pas de place pour les jambes, pas d'amortisseur, froid côté fenêtre, chaud ailleurs. Nous arrivons épuisés, sales, et affamés mais ravis de ces 5 jours dans la cordillère des Andes.

6 commentaires:

  1. Une seule réaction possible: WAOUW!

    RépondreSupprimer
  2. magnifique, ca fait vraiment rêver
    bisous a tous les 3

    RépondreSupprimer
  3. Et bien, j'en ai aussi le souffle coupé. 15 kg et 5000m d'altitude, wouah ! A priori pas trop de mal d'altitude ? fallait mieux pas en tout cas !
    A côté de ça, Aréquipa sera easy !
    bisous

    RépondreSupprimer
  4. Aprés ça dommage que vous n'ayez pas prévu un passage à Londres, aprés cet entrainement de champions,vous auriez arraché toutes les médailles aux JO!
    ça donne juste envie de faire comme Julie et de sauter dans un avion...!
    Bises à tous les trois.

    Aurélie.

    RépondreSupprimer
  5. D'accord avec Aurélie, tous comme Julie. On saute dans un avion, on arrive.
    Profitez bien les loulous.
    Gros bisous

    Flo

    RépondreSupprimer
  6. Oui, tout cela donne envie de refaire du sport et d'approcher les étoiles (gelées, il faut croire ;-) !).
    Grosses bises aux courageux des montagnes..
    GG (célibataire et sans enfant pour la semaine : si ça c'est pas courageux aussi !)

    RépondreSupprimer