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vendredi 5 avril 2013

Ali alo et vive le chameau + holi

Toujours en train de nuit nous poursuivons notre voyage à 3 dans le Rajasthan pour la ville de Jaisalmer. Elle est située au fin fond du désert de Thar et nous sommes tout de suite impressionnés par la forteresse de couleur jaune : un vrai château de sable.




Nous nous promenons dans les ruelles de la forteresse et de la vieille ville, à la recherche des plus belles havelis. Ces demeures ont été construites par de riches marchands à partir du XVIIIème siècle et sont finement décorées.



Mais, à Jaisalmer, nous sommes venus principalement pour faire du dromadaire dans le désert. Nous dromadons à travers un paysage de rocaille et d'arbustes malingres. Par contre, on dresse le camp dans une zone de dune grande comme une dizaine de terrains de foot. On boit le tchaï (thé national), on admire le coucher de soleil, on aide à la préparation des chapatis (petits pains), on mange (trop bon) et on dort à la belle étoile dans des lits de camp. Superbe soirée.



lit de camp, vue directe sur les étoiles
Pour ceux qui en est du dromadaire : les filles, aguerries à l'art équestre ne ressentent pas l'âpreté du pas du camélidé, Henri aura vite mal un peu partout... Presque pire qu'un bus en Bolivie.



 Le deuxième jour de chameau, nous visitons un village du désert et nous sommes pris à parti par des enfants car c'est la fête des couleurs : holi. Cette fête qui célèbre la fin de l'hiver et le début du printemps, a pour but de se jeter des poudres ou des liquides colorés. Les filles font les gros yeux aux enfants pour ne pas se faire peinturlurer, Henri se laisse un peu faire.




 Le lendemain, de retour à Delhi, un gamin lance de la poudre verte sur Alice lors d'un déplacement en tuktuk : happy holi Alice. La ville de Delhi est complètement à l'arrêt : pas de métro, magasins fermés, peu de circulation, seulement des groupes de jeunes hommes colorés de la tête au pied cherchant leur prochaine victime, dansant, faisant la fête quoi. Notre hôtelier nous maquille gentiment pour qu'on ne soit pas trop embêté dans les rues. On a pas trop envie de ressortir, ayant lu dans le routard que les peintures pouvait être indélébile (julie reprend le boulot dans 2 jours), voir parfois mélangées à de l'acide, sans parler des débordements possibles et même inévitables qu'on a pu voir. On observe donc depuis le resto sur le toit de notre hôtel cette ville qui a l'air en état de siège.








notre chauffeur qui a été bien attaqué
les couleurs vendues sur le marché 






2 commentaires:

  1. Avez vous au moins chanté la chanson du chameau? Et puis d'abord c'étaient pas plutôt des dromadaires?
    Joli les couleurs. Je peux comprendre le besoin de mettre des couleurs, le paysage a l'air plutôt uniformément beige...

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  2. Anne de Bagneux9 avril 2013 à 09:52

    Gaëtan et moi confirmons, le dromadaire n'est pas super confortable...

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